Florence AUBIN

Mi-décembre, la garrigue se prépare, les chênes ont doré leurs feuillages pour mieux capter la riche lumière oblique qu’un soleil paresseux offre. Les Cades se hérissent et secouent un peu leur épines comme les oiseaux. Le vert de gris se mêle au gris fatigué de l’herbe sèche et les branches noires tordues de filaires accentuent le sérieux de la scène hivernale.
Et puis des reflets bleues, jaunes, roses qui tournent sous les chênes. Des étincelles qui éveille et nous rappelle à l’ordre et à la vie...
Le parc vibre. Les mobiles de Florence AUBIN sont mouvement.
La profusion de couleurs nous rappellent notre possibilité de luter, de ne pas se laisser aller par la morosité.
Nous avons le choix et donc le devoir de réagir contre la dictature.

Résidence de création artistique in situ - décembre 2013 à janvier 2014 -